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samedi 13 avril 2013

Misandrie misogyne


Le féminisme, rien qu'à prononcer ce nom, cela évoque déjà beaucoup.

Nécessaire dans les années 60, petit à petit les inégalités hommes-femmes se réduisent. Mais aujourd'hui encore certaines différences grossières subsistent, en France et en Europe.
Dans certains autres pays, le féminisme est dans ses balbutiements et a du mal à émerger dans des sociétés patriarcales oppressantes. Il s'agit pour certains de combat pour les droits de "l'homme" sur les droits les plus élémentaires.

Cependant, à travers ce mouvement important et légitime en Europe, il apparaît plusieurs courants de pensées.

En effet,  la plupart des féministes prônent l'égalité entre les hommes et les femmes. D'ailleurs certains hommes les rejoignent dans leur combat.
En revanche il existe des féministes radicales, j'aime les appeler les féministes primaires. Elles sont primaires comme les idées d’extrêmes droites. Elle utilisent des raccourcis grossier et prônent pour des idées utopiques basés sur l'inégalité hommes-femmes en faveur des femmes (bien sur).
Le plus souvent ce courant de pensée se cache sous un féminisme "classique", mais en discutant ici et la, je me suis aperçus que certaines étaient tout simplement anti-homme, parfois avec ce qu'il y a de plus radical. Jusqu'à parler de l'extinction de l'homme. Jusqu'à penser que l'homme n'est plus nécessaire car 'on aurait' trouvé de quoi faire des bébés sans organe génital mâle.

" Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes."

" Les hommes irrationnels, les malades, ceux qui essaient de nier leur sous-humanité, en voyant les SCUM arriver sur eux comme une lame de fond, hurleront de terreur ... "
Valérie Solanas 

Le SCUM Manifesto est un tract féministe écrit en 1967 par Valérie Solanas qui préconise une violente révolution pour créer une société sans hommes.



Je peut comprendre que les inégalités existantes puissent mettre en colère, puissent exaspérer, mais je ne comprendrais jamais que l'on puisse penser qu'une catégorie d'être humain doit disparaître.

Heureusement ce phénomène de pensée reste marginal et je doute qu'il puisse prendre de l’ampleur un jour.
Mais ce genre de pensée a le défaut d'exister.

Beaucoup moins radicales, je me rappelle l'association des femmes à barbes. Bien que n'étant pas anti-homme (en tout cas ce n'est pas l'impression que j'ai eu), leur idées étaient bien maigrichonne. Dans  tout les cas elles n'ont jamais su défendre la cause par les paroles quand la parole leur était donnée. La vidéo de leur fiasco dans le petit journal sur canal + n'est plus disponible et je n'ai pas réussi à la trouver sur le net.

Pour rappel, elles intervenaient dans les endroits ou s'exprimaient les hommes de pouvoir, elles s'imposaient avec des banderoles, affublées d'une fausses barbe.
L'intention est louable, la cause est juste, mais zéro dans la défense de leurs actes. Cela les a fortement décrédibilisées.

J'en reviens au féminisme anti-homme.
Comme à chaque fois qu'un extrême se développe, l’extrême opposé émerge également. Ce n'est pas un phénomène nouveau et qui se vérifie très souvent.
Donc cela à pour conséquence l'émergence, de mouvement, de groupe d'hommes, parfois modérés, parfois moins.
Par exemple en réponse aux Femen, on trouve les Hommen. Le 1er étant légitime à mon avis, le 2ème étant nettement moins glorieux. Même si il parait, que dans les têtes pensantes des Femen, le leadership serait un homme. A vérifier.

Bref, entre les modérés et les extrêmes des "2 camps", je trouve que cela commence à devenir compliqué et inutile.

Misogynie contre misandrie. Voila une bien moche résolution du problème. 

Sauf que, bien sur, les femmes n'ont toujours pas strictement les mêmes droits que nous, les hommes...

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