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mercredi 3 avril 2013

Non mais allôc quoi!


Oui ok, j'ai pas beaucoup cherché pour le titre. En même temps faut savoir aussi se plonger dans la connerie (mais pas trop) pour mieux comprendre les ânes. Même si je met en doute le fait qu'il y est vraiment quelque chose à comprendre.

Entre l'affaire Cahuzac (merci Médiapart sur ce coup la), les jobards anti-mariage gay, les expulsions qui reprennent, une croissance de merde, le chômage qui flambe, ... on est plutôt bien servis en joyeuseté en ce moment.
Et après on dit que les français sont toujours morose, en même temps on nous sert que du dégueulis à bouffer (je ne voulais pas parler de la viande cheval, ni de l'eau minérale avec pesticide et chimiothérapie intégré, mais voila qui est fait quand même).

Certaines choses positives sortent quand même du lot. Par exemple on ose, à nouveau, parler de réduire les allocations pour certains.
Mon dieu! Comment vont faire les riches pour payer les cours de canasson à leur progéniture? Quand certains utilisent les allocs pour survivre (voir sous-vivre), d'autres s'en servent comme argent de poche. Non je blague! Chez ces gens on utilise 10 fois la sommes des allocs pour l'argent de poche. Les allocs mensuelles sont juste de quoi se payer quelques bouteilles de champagne un samedi soir dans la discothèque à bourgeois du coin.
Et après on vient me sonner les matines avec l'égalité toussa toussa.
La vrai égalité c'est que quand on a du pognon on vient pas chier dans les plates bandes des pauvres, des précaires, de ceux qui ne s'en sortent jamais.
Quand on gagne de quoi payer l'ISF, quand on gagne de quoi investir en bourse, quand on gagne assez pour voir une belle résidence secondaire, on laisse les allocs à ceux qui ont un frigo vide.
Ça s'appelle la logique élémentaire, mais en langage capitaliste on peut appeler ça de l'utopie ou de la démagogie.
La justice sociale c'est offrir les mêmes chances à tous. Dites moi si je me trompe.

Et pour ceux qui commette l'infecte triche aux allocs, une répression graduelle doit être faite. Faut-il encore qu'il y est des contrôles. Je suis toujours estomaqué de voir que l'état donne du pognon aux gens sur simple dossier administratif, sans aller voir de près, chez eux.
Pour la triche aux allocs pourquoi ne pas couper (sur décision de justice) les allocs 1 mois? Et plus si récidive jusqu'au retrait de ce droit, purement et simplement si les gens y mettent de la mauvaise volonté.
Les gens qui se comportent mal ne doivent pas pénaliser les autres.
Parce que les précaires, les pauvres, eux, ne trichent pas.

Autre bonne chose, limiter le chômage des cadres. Mais bon sang en voila une bonne nouvelle! Comment comprendre que certains se tapent plus de 6000€/mois de chômage. Avec 6000€/mois, on paye combien de smicards? Et de RSA?
Avec 2000€/mois on vit bien. Que l'on ne me raconte pas de conneries. Et cela suffirai amplement à ces cadres pour se loger et se nourrir. Et au pire, il pourront toujours vendre leur merco pour une 206.


Et vous qu'en pensez vous?
Réel intérêt?
Ça finira par se faire ou pas?


Sur le sujet, je vous conseille la lecture d'un très bon article sur Médiapart: http://www.mediapart.fr/journal/economie/190213/reduire-les-allocs-lidee-deja-proposee-par-didier-migaud
Oui, j'aime bien médiapart. j'aime leur point de vue et leur (la?) vérité. Même si cela déplaît à certains.

4 commentaires:

Unknown a dit…

Même moi qui touche une ASS je paye des impôts sur mon allocation et c'est normal, tout le monde doit participer à l'effort national et l'aide doit être en rapport avec ses revenus

LD a dit…

Oui mais beaucoup, de ceux qui ont "les moyens", ne le comprennent pas trop.
Partir à l'étranger c'est leur manière d'adhérer à l'effort de la nation.
Je suis partagé entre la tristesse et le dégoût.

Unknown a dit…

"La France tu l'aimes ou tu la quittes" de Sarkozy a fait des émules. On aime son pays pour son histoire, son terroir,ses valeurs, mais pas pour des raisons financières.

LD a dit…

Une nation c'est un attachement à une culture, des valeurs, les personnes l'habitant, ...
Aujourd'hui une nation est devenu juste un intérêt (financier, fiscal) parmi d'autres.