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samedi 27 avril 2013

Harcèlement de rue, à l'aide!




Encore hier, et comme presque tous les jours, 5 hommes au total m’ont interpellés pour : me dire que j’avais de jolies cuisses, pour m’inviter à l’hôtel, pour me demander mon numéro de téléphone ou si j’étais mariée. 

Pourquoi et par qui ? Hier j’avais un short, des collants noir opaque et des bottes motardes, il faisait 24 degrés ; par des hommes de tout âge, de 20 à 70 ans….

Ma cousine, franco marocaine, 14 ans tout juste, l’âge ingrat, des boutons d’acnés dans le décolleté, les cheveux gras, un look ado m’a confiée ce weekend avoir peur tous les soirs entre son lycée et la porte de chez elle (métro + traversé du bois de Vincennes), car elle se fait suivre ou vulgairement draguer tous les jours. 
Pourquoi, par qui ? Car c’est une fille…. Ils ont entre 20 et 70 ans…


Mais que ce passe-t-il dans notre société pour en arriver là ?

Il y a 10-20 ans une fille pouvait encore se promener en robe sans se faire insulter, la drague dans les transports en commun était timide et aimable, et même que ça pouvait marcher !!! Aujourd’hui les filles sont agressives, sur la défensive, prête à mordre car oui aujourd’hui nous nous faisons harceler tous les jours de manière vulgaire et agressive !

Depuis que la Belge Sofie Peeters a sorti son reportage sur le harcèlement de rue nos hommes nous croit enfin, ils pensaient que l’on racontait ça pour se rendre intéressante, et puis ça a délié les langues, et aujourd’hui tout le monde sais que cela existe… 



J’ai quand même constaté et sans racisme aucun que 80% des harceleurs sont des personnes issu de famille d’immigré sans éducation ou ne parlant le français qu’en langage sms, alors est ce que l’on peut faire le rapport entre montée du harcèlement de rue et montée de l’immigration en France, j’aimerais dire non mais la question se pose… Quand je parle d’immigration je ne parle pas QUE de l’Afrique mais aussi des pays de l’Est.
Mais pour vous rassurer le papi qui a complimenter mes cuisses était un bon Français votant même peut être FN ;)

Deux perspectives pour l’avenir des femmes :

Et si les femmes se rebellaient et si elles voulaient reprendre le pouvoir et se venger ?
Et bien ça donnerais ça:



Et si les femmes avaient peur, ne portaient plus de robe de jupe ou de short, ne portaient plus de talons pour pouvoir courir, ne sortaient plus après 19h… et bien la France perdrait son charme, son romantisme, sa culture mais surtout ses femmes….

Alors j’appelle les hommes, les vrais, les cultivés, a protéger vos/nos femmes, à garder un œil sur ce qui se passe dans la rue, dans les transports, partout et d’ouvrir leur bouche, et reprendre leur place d’homme Français romantique et protecteur qui les caractérisent  tant, et que nous les femmes on adore !

En attendant je me suis mis au Krav Maga !

vendredi 19 avril 2013

Le jour ou tout a basculé

Le 24 mars 2013. Une manifestation pour des idées intolérantes tente par tout les moyens d'accéder à l'avenue des Champs-Elysée. Cette avenue est interdite aux manifestations depuis les "événements" de 1968.
Le mariage homosexuel devient alors un outil instrumentalisé par des idées d’extrême droite, largement représenté par Civitas (connus aussi sous le nom de France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, est une association qui se définit elle-même comme un "lobby catholique traditionaliste"), le GUD (Groupe Union Défense, organisation étudiante française d'extrême droite réputée pour son activisme, et très active dans les années 1970), les JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, mouvement nationaliste-révolutionnaire français, composé principalement de skinheads, fondé à l'automne 1987 autour de Serge Ayoub alias Batskin et réactivé en 2010) et autres nazillons aux idées courtes, à l'esprit abreuvés de violences et à l'intelligence d'un hamster courant dans sa roue. Mais leurs simplicités de propos et leur raccourcis irréfléchis séduisent. On est dans l'intellect de caniveau.



La loi sur le mariage homosexuel est un projet de loi annoncé par François Hollande, élu président de la République démocratiquement, lors de la course à l'Élysée.
On pourra critiquer ce que l'on voudra sur notre président, mais on ne pourra pas lui reprocher de ne pas tenir, au moins, cet engagement.

Mais voila que le 24 mars 2013, scandant leur propos homophobes et intolérants, ces messieurs-dames, vaillants défenseurs de la "bonne pensée", se sont fait gazés (avec des gaz lacrymogène) par les CRS.
Ce dispositif étant en place pour toutes manifestations, quelle qu'elles soient. La loi étant la même pour tous et les Champs-Élysée étant interdit de manifestation pour tout le monde.
On aura quand même vu des parents mettre en avant leurs enfants comme bouclier, pour mieux crier aux scandales et que les CRS ont gazés les petits sciemment.

On touche le fond.

La France est un pays républicain et laïc. La religion est complètement dissocié de l'état. 
Je ne comprend donc pas que des religieux comme peuvent l'être les culs-bénis de Civitas puissent avoir une quelconque valeur dans un projet de loi ou un débat de société.
Je suis athée, voir anti-déiste. Les religions, toutes les religions, sont pour moi des tombeaux de l'esprit. Sous des belles paroles de philosophes ou de théologiens, on soumet l'esprit à des courants de pensées qui maintiennent un état oppressif sur les individus.

Bref, depuis ce 24 mars 2013, il apparaît une radicalisation de plus en plus visible. Je ne vous apprend rien. Mais le problème de l'apparition de cette radicalisation, qui tourne autour du mariage gay dans un 1er temps, c'est qu'elle ne va pas disparaître de si tôt.
Depuis plusieurs années les idées d'extrêmes droites sont en progression, tellement bien que certains gouvernement se sont sentis obligé de composer avec.
Et rien ne va aller en sens inverse, le processus est lancé.

Que faut-il faire? Comment modifier ce processus?

C'est la que réside toute la nuance des politiciens de droite. Composer avec les extrêmes mais pas trop. Histoire de les calmer un peu et éviter qu'ils ne prennent trop d'envergure.
Est-ce la solution? Non je ne crois pas.

Je crois que la solution est déjà en marche. L’avènement de la violence, de l'intolérance se rapproche. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, on y viendra. Il faut s'y préparer.
Même si je ne cautionne pas la violence, je crois que ce moment précis sera LE nouveau départ en France (voir en Europe). On ne pourra pas y échapper. C'est prévu depuis des dizaines d'années.
Ce n'est peut être pas pour demain, ni pour l'année prochaine, mais on y viendra. En attendant nous avons juste le droit de survivre (voir de sous-vivre pour certains), et de se satisfaire de rustine dans la politique française.
La politique n'a plus le pouvoir ni le monopole de la décision. Ce sont bel et bien la finance qui est seul décideur. Tout le monde le sait, tout le monde se tait, et tout le monde s'en accommode.



Je pense cela depuis quelques années maintenant et à chaque fois je trouve que cela se vérifie et tient la route.
La seule issue possible c'est l’avènement de la violence et de la confrontation physique.
La seule incertitude que j'ai c'est concernant ce qu'il se passera après. J'ai des idées, des envies, mais je crains qu'au final les idées étroites et extrêmes l'emportent.
Ce sera alors une fin. La fin d'un mode de pensée sain et libre.

A moins que l'on s'investisse, tous ensemble, quel que soit le prix à payer. Parce qu'il y aura un prix à payer.
Peut être que je fabule et que d'autres solutions émergeront, sans nécessité de violence, je serai le premier à les saisir si au final elles nous permettent, au moins, la même liberté que nous avons actuellement.

Mais en attendant je constate que mon pays n'est pas franchement en forme et le futur ne s'annonce pas rose du tout.

samedi 13 avril 2013

Misandrie misogyne


Le féminisme, rien qu'à prononcer ce nom, cela évoque déjà beaucoup.

Nécessaire dans les années 60, petit à petit les inégalités hommes-femmes se réduisent. Mais aujourd'hui encore certaines différences grossières subsistent, en France et en Europe.
Dans certains autres pays, le féminisme est dans ses balbutiements et a du mal à émerger dans des sociétés patriarcales oppressantes. Il s'agit pour certains de combat pour les droits de "l'homme" sur les droits les plus élémentaires.

Cependant, à travers ce mouvement important et légitime en Europe, il apparaît plusieurs courants de pensées.

En effet,  la plupart des féministes prônent l'égalité entre les hommes et les femmes. D'ailleurs certains hommes les rejoignent dans leur combat.
En revanche il existe des féministes radicales, j'aime les appeler les féministes primaires. Elles sont primaires comme les idées d’extrêmes droites. Elle utilisent des raccourcis grossier et prônent pour des idées utopiques basés sur l'inégalité hommes-femmes en faveur des femmes (bien sur).
Le plus souvent ce courant de pensée se cache sous un féminisme "classique", mais en discutant ici et la, je me suis aperçus que certaines étaient tout simplement anti-homme, parfois avec ce qu'il y a de plus radical. Jusqu'à parler de l'extinction de l'homme. Jusqu'à penser que l'homme n'est plus nécessaire car 'on aurait' trouvé de quoi faire des bébés sans organe génital mâle.

" Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes."

" Les hommes irrationnels, les malades, ceux qui essaient de nier leur sous-humanité, en voyant les SCUM arriver sur eux comme une lame de fond, hurleront de terreur ... "
Valérie Solanas 

Le SCUM Manifesto est un tract féministe écrit en 1967 par Valérie Solanas qui préconise une violente révolution pour créer une société sans hommes.



Je peut comprendre que les inégalités existantes puissent mettre en colère, puissent exaspérer, mais je ne comprendrais jamais que l'on puisse penser qu'une catégorie d'être humain doit disparaître.

Heureusement ce phénomène de pensée reste marginal et je doute qu'il puisse prendre de l’ampleur un jour.
Mais ce genre de pensée a le défaut d'exister.

Beaucoup moins radicales, je me rappelle l'association des femmes à barbes. Bien que n'étant pas anti-homme (en tout cas ce n'est pas l'impression que j'ai eu), leur idées étaient bien maigrichonne. Dans  tout les cas elles n'ont jamais su défendre la cause par les paroles quand la parole leur était donnée. La vidéo de leur fiasco dans le petit journal sur canal + n'est plus disponible et je n'ai pas réussi à la trouver sur le net.

Pour rappel, elles intervenaient dans les endroits ou s'exprimaient les hommes de pouvoir, elles s'imposaient avec des banderoles, affublées d'une fausses barbe.
L'intention est louable, la cause est juste, mais zéro dans la défense de leurs actes. Cela les a fortement décrédibilisées.

J'en reviens au féminisme anti-homme.
Comme à chaque fois qu'un extrême se développe, l’extrême opposé émerge également. Ce n'est pas un phénomène nouveau et qui se vérifie très souvent.
Donc cela à pour conséquence l'émergence, de mouvement, de groupe d'hommes, parfois modérés, parfois moins.
Par exemple en réponse aux Femen, on trouve les Hommen. Le 1er étant légitime à mon avis, le 2ème étant nettement moins glorieux. Même si il parait, que dans les têtes pensantes des Femen, le leadership serait un homme. A vérifier.

Bref, entre les modérés et les extrêmes des "2 camps", je trouve que cela commence à devenir compliqué et inutile.

Misogynie contre misandrie. Voila une bien moche résolution du problème. 

Sauf que, bien sur, les femmes n'ont toujours pas strictement les mêmes droits que nous, les hommes...

Pour en lire plus:

dimanche 7 avril 2013

De la liberté

Il parait qu'on vit dans un pays libre. En France, comme dans d'autres pays occidentaux, nous jouissons de nombreux droits. Nous nous sommes battus pour obtenir le droit de réunion, de grève, la liberté d'expression, de culte, entre autres.


Ce qui me rend triste à l'heure actuelle, c'est que ces libertés semblent se restreindre.

Avant de continuer plus avant, et de peut-être provoquer chez toi, lecteur, colère, exaspération ou haussement d'épaules, je vais préciser quelques points me concernant. Même si ce que je suis n'a aucune influence sur la pertinence ou non de mon propos.


Je suis féministe. Le genre qui ne comprend pas pourquoi les femmes sont traitées différemment des hommes. Pourquoi les paye-t-on moins pour le même travail? Pourquoi les voile-t-on? Pourquoi limite-t-on leurs déplacements en leur racontant que si elles sortent tard le soir, elles risquent de se faire violer? A vérifier, mais il paraitrait que les victimes de violences dans les rues soient très majoritairement les hommes.


Je suis également croyante. Le genre qui ne va pas te faire chier, toi, l'athée, ou toi, qui a une foi différente de la mienne. Parce que je crois profondément que la foi est personnelle. Et que religion, étymologiquement, signifie relier les hommes. Je tends à penser que la religion a de tous temps servi à établir des règles de vie en société. Les religions qui m'intéressent le plus sont celles qui mettent en contact le plus directement possible les croyants et leur(s) dieu(x). C'est te dire si le catholicisme, la religion dans laquelle j'ai grandi, et sa hiérarchie me paraissent absurdes.


Pour finir de parler de moi, je t'avouerais que je suis tiraillée entre anarchisme et libéralisme. Je crois fermement que l'esprit d'entreprise est une belle chose. Et que la responsabilité individuelle structure l'individu.


Pour revenir à mon sujet d'inquiétude, je vais te raconter ce qui me perturbe dernièrement.

J'ai été prise à partie ces derniers temps par des personnes qui me sont chères. Sur mon manque d'engagement. Sur mes interrogations à propos du judaïsme. Sur mes blagues douteuses.


Je ne suis pas misogyne, mais je fais des blagues lourdingues sur les femmes (et même, j'en ris!).

Je ne suis pas antisémite, mais je trouve la façon des ultra-orthodoxes de traiter les femmes pas très sympathiques.
Je ne suis pas homophobe, mais je n'ai pas envie de faire taire les anti-mariage gay.


En gros, je suis pour la liberté d'expression.


Tu vas peut-être me répondre que les mots blessent. Que parfois même, ils rendent les individus si malheureux qu'ils les poussent aux pires extrémités. Je suis tout à fait d'accord. J'ai été dans ce genre de situation où une phrase m'a traumatisée pendant des années.


Cependant. (là je sais mon propos va peut-être sembler extrême) Cependant, nous avons la chance de jouir de la liberté d'expression. Nous tous. C'est-à-dire nous qui sommes d'accord entre nous, et les autres. Ceux qui ont d'autres idées, opinions ou croyances.

Parfois, quand j'entends certains de mes amis, j'ai l'impression que la liberté d'expression, ce n'est que pour ceux qui sont du même avis que nous. Ceux qui pensent différemment sont des imbéciles (pourquoi pas) et doivent se taire, voire mourir (oui, j'ai lu ce genre de propos). Et ça me pose problème.
La liberté d'expression, ça vaut pour tous. Pour toutes les idées, même celles qui ne nous plaisent pas.
Aux États-Unis (je sais, ce n'est pas toujours un pays exemplaire), toute parole est autorisée, libre.
Ce qui me plait dans le fait de laisser toute idée libre de s'exprimer, c'est que ça libère le débat. Si je sais ce que pense l'autre, je peux parler avec lui, lui opposer des arguments, essayer de le convaincre qu'il a tort.
Évidemment, il peut faire de même. Mes arguments devront donc être solides.


Et puis, si chacun a le droit de dire ce qu'il pense, ça permet aussi de savoir qui a des idées extrémistes. Pour un État, c'est intéressant, ça permet de repérer les éléments dangereux.

Tu me rétorqueras que les extrémistes intelligents se cacheront. Certes.
Moi je te répondrai que parler n'est pas agir (oui, des fois, je réponds des trucs à côté de la plaque. Ça déstabilise. J'aime bien.).


Bon, je parle, je parle, mais j'aimerais bien savoir ce que tu en penses.


Pour conclure, je te dirais qu'il y a quelques années, j'étais une fille aux nerfs à vif. Je ne supportais pas la contradiction. J'avais l'impression que quelqu'un qui n'était pas de mon avis remettait en cause ma personne. Depuis, j'ai appris la tolérance. J'essaie de comprendre pourquoi une personne pense ce qu'elle pense, quelle est son histoire. Ça me permet de discuter avec elle et de trouver des arguments pour la faire changer de point de vue (au sens premier du terme).


Et puis, traiter les gens d'abrutis ne les a jamais convaincus qu'ils avaient tort.


Et puis, qui m'empêche de passer mon chemin quand je n'ai pas envie d'écouter ce que je considère comme de la connerie en barre ? 
 
Et puis, la liberté, c'est une belle valeur, non? (Han la la, ça y est, je suis devenue une hippie!!)

mercredi 3 avril 2013

Non mais allôc quoi!


Oui ok, j'ai pas beaucoup cherché pour le titre. En même temps faut savoir aussi se plonger dans la connerie (mais pas trop) pour mieux comprendre les ânes. Même si je met en doute le fait qu'il y est vraiment quelque chose à comprendre.

Entre l'affaire Cahuzac (merci Médiapart sur ce coup la), les jobards anti-mariage gay, les expulsions qui reprennent, une croissance de merde, le chômage qui flambe, ... on est plutôt bien servis en joyeuseté en ce moment.
Et après on dit que les français sont toujours morose, en même temps on nous sert que du dégueulis à bouffer (je ne voulais pas parler de la viande cheval, ni de l'eau minérale avec pesticide et chimiothérapie intégré, mais voila qui est fait quand même).

Certaines choses positives sortent quand même du lot. Par exemple on ose, à nouveau, parler de réduire les allocations pour certains.
Mon dieu! Comment vont faire les riches pour payer les cours de canasson à leur progéniture? Quand certains utilisent les allocs pour survivre (voir sous-vivre), d'autres s'en servent comme argent de poche. Non je blague! Chez ces gens on utilise 10 fois la sommes des allocs pour l'argent de poche. Les allocs mensuelles sont juste de quoi se payer quelques bouteilles de champagne un samedi soir dans la discothèque à bourgeois du coin.
Et après on vient me sonner les matines avec l'égalité toussa toussa.
La vrai égalité c'est que quand on a du pognon on vient pas chier dans les plates bandes des pauvres, des précaires, de ceux qui ne s'en sortent jamais.
Quand on gagne de quoi payer l'ISF, quand on gagne de quoi investir en bourse, quand on gagne assez pour voir une belle résidence secondaire, on laisse les allocs à ceux qui ont un frigo vide.
Ça s'appelle la logique élémentaire, mais en langage capitaliste on peut appeler ça de l'utopie ou de la démagogie.
La justice sociale c'est offrir les mêmes chances à tous. Dites moi si je me trompe.

Et pour ceux qui commette l'infecte triche aux allocs, une répression graduelle doit être faite. Faut-il encore qu'il y est des contrôles. Je suis toujours estomaqué de voir que l'état donne du pognon aux gens sur simple dossier administratif, sans aller voir de près, chez eux.
Pour la triche aux allocs pourquoi ne pas couper (sur décision de justice) les allocs 1 mois? Et plus si récidive jusqu'au retrait de ce droit, purement et simplement si les gens y mettent de la mauvaise volonté.
Les gens qui se comportent mal ne doivent pas pénaliser les autres.
Parce que les précaires, les pauvres, eux, ne trichent pas.

Autre bonne chose, limiter le chômage des cadres. Mais bon sang en voila une bonne nouvelle! Comment comprendre que certains se tapent plus de 6000€/mois de chômage. Avec 6000€/mois, on paye combien de smicards? Et de RSA?
Avec 2000€/mois on vit bien. Que l'on ne me raconte pas de conneries. Et cela suffirai amplement à ces cadres pour se loger et se nourrir. Et au pire, il pourront toujours vendre leur merco pour une 206.


Et vous qu'en pensez vous?
Réel intérêt?
Ça finira par se faire ou pas?


Sur le sujet, je vous conseille la lecture d'un très bon article sur Médiapart: http://www.mediapart.fr/journal/economie/190213/reduire-les-allocs-lidee-deja-proposee-par-didier-migaud
Oui, j'aime bien médiapart. j'aime leur point de vue et leur (la?) vérité. Même si cela déplaît à certains.

mardi 2 avril 2013

Les prostitué(e)s et leurs clients, par quel bout résoudre l'équation?


Cet article est le message que j'ai fait en réponse de l'article parut dans médiapart, intitulé: "Pénaliser les clients des prostitué(e)s? La gauche divisée" de Mathieu Magnaudeix,  que vous pouvez retrouver à cette adresse: http://www.mediapart.fr/journal/france/290313/penaliser-les-clients-des-prostituees-la-gauche-divisee

Pourquoi toujours envisager la résolution de ce problème par la répression?

La prostitution a toujours existé. La répression entraîne seulement une marginalisation des prostitués d'une part et des clients d'autres part. Un encadrement strict, sévère et basé sur les besoins et les attentes des prostitués ne serait-il- pas mieux? Un encadrement légal et social n'éviterait il pas la marginalisation de ces personnes? Tout en sachant que tant qu'il y aura des clients, il y aura des prostitués. On peut envisager un tout répressif sur le client, mais ce n'est que reculer et marginaliser le problème une fois de plus. L'offre va toujours s'adapter à la demande.
Faire des maisons close va automatiquement faire sauter les réseaux de prostitution mafieux. Un client souhaitera plutôt un encadrement strict, sérieux et propre.
De plus un encadrement légal va permettre aux prostitués d'être suivis médicalement, psychologiquement et va leur permettre d'être insérer dans la société avec la construction d'un vrai statut.
Un encadrement légal permettra un minimum de reconnaissance à ces personnes tout en évitant la politique de l'autruche. Les sortir de la précarité, de l'exclusion, de l'incurie, ...

Et vous qu'en pensez vous?

lundi 1 avril 2013

Rigueur scientifique et humanité


Étant en fin de cursus de mes études d'infirmier, je suis en train d'élaborer mon TFE (Travail de Fin d'Etudes). Celui-ci porte sur les personnes en situation de précarité, d'exclusion et d'accès aux soins.
Me destinant à la psychiatrie par la suite (ceci est valable pour l'heure actuelle, tout est possible, rien n'est fixé), je m’aperçois de l'impact flagrant que peut avoir notre société sur les êtres humain.
Fort d'une logique comptable et financière, notre société actuelle va à l'encontre de l'être humain. Quand je dis être humain c'est un terme qu'il faut prendre dans sa globalité avec ses besoins fondamentaux (les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson), mais pas seulement.
Aujourd'hui il devenu courant que des gens se suicident pour leur travail, qu'ils soient plongés dans la dépression et soient rongés par la culpabilité. Le mot est lâché  Culpabilité! Nous sommes tous coupables!
On tente, plutôt avec brio, de nous faire culpabiliser de ne pas entrer, en tant qu'être humain, dans cette logique comptable.
Mais n'oublions pas, l'être humain n'est pas une suite de chiffres et de calculs! L'être humain est un cumul de variables incalculables. L'être humain n'est pas comptable, du moins dans sa dimension psychologique. L'être humain est scientifiquement comptable dans sa biologie (et encore, je m'avance beaucoup en disant cela) mais il l'est moins dans sa dimension psychologique.
Malgré l'existence du CIM10 (Classification Internationale des Maladies, publiée par l'OMS) et du DSM IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, édité par la société Américaine de Psychiatrie), il est important de savoir que ces classifications ne représentent pas toutes les pathologies des êtres humains, l'être humain comme un être singulier avec ses propres variables (basées sur la culture, l'histoire de vie, ...). Un effort permanent est fait pour toujours classer, adapter, interpréter, les pathologies humaines somatiques ou psychiatriques.
Il est important de savoir, de connaître et de reconnaître que l'être humain ne peut pas, dans sa globalité, rentrer dans des cases.
Pour en revenir à mon TFE, et parcourant les foyers d'hébergement d'urgence, côtoyant les acteurs d'associations, d'ONG ... il est temps de revenir à une logique humaine. Avec tout ce que cela peut impliquer.


Une grande dame, dont je tairai le nom par discrétion, professionnelle de la précarité, m'a soutenue que cette logique comptable et financière ne saurait subsister aux années 2020. J'aime à la croire.
Il serait peut être bon de commencer à anticiper et de se poser enfin les bonnes questions.

Que peut-on faire pour améliorer la société et prendre la dimension humaine (avec ses nombreuses variables incalculables) en compte?